IG16 – Nappes des calcaires du Jurassique moyen et supérieur des Charentes :
Si les niveaux moyens mensuels sont partout en hausse, la quasi-totalité des indicateurs (7 sur 8) enregistrent une baisse d’une classe d’IPS en décembre, signe d’une recharge inférieure à la normale pour cette période de l’année. En conséquence, l’IPS moyen de l’indicateur global baisse aussi d’une classe avec un niveau désormais autour de la moyenne, comme 5 des 8 indicateurs ponctuels. Si 2 des 3 autres restent modérément hauts, le piézomètre d’Aigre (16) affiche désormais un niveau modérément bas. Toutefois, les données des 8 derniers jours de décembre n’étaient pas encore disponibles pour ce point.
IG17 – Nappes des calcaires crétacés du Périgord et du bassin Angoumois :
Si les niveaux moyens mensuels sont très majoritairement en hausse (8 indicateurs sur 10, les 2 autres étant en baisse), la quasi-totalité des indicateurs pour lesquels l’évolution de l’IPS a pu être calculé (8 sur 9) enregistrent une baisse d’une classe d’IPS en décembre, signe d’une recharge inférieure à la normale pour cette période de l’année. En conséquence, l’IPS moyen de l’indicateur global baisse aussi d’une classe avec un niveau désormais modérément haut, comme 4 des 10 indicateurs ponctuels, les autres se répartissant également entre niveaux hauts et autour de la moyenne. Spatialement, les niveaux à la baisse sont dans la partie nord-ouest, tandis que les niveaux hauts sont dans la partie est du système aquifère .
IG18 – Nappes alluviales de la Garonne aval, de la Dordogne et de leurs principaux affluents :
Là aussi, les niveaux moyens mensuels sont presque partout en hausse (10 indicateurs sur 11, le dernier étant stable). En revanche, l’IPS n’a que peu évolué en décembre : 3 baisses d’une classe contre 6 indicateurs sans changement sont constatés, signe d’une recharge somme toute conforme à la normale pour un mois de décembre. Cela suffit toutefois à faire baisser l’IPS moyen de haut à modérément haut, comme 5 des 9 indicateurs ponctuels avec un IPS calculable. Les niveaux hauts (3 indicateurs) et très hauts (Latresne, 33) se concentrent dans la partie aval, à l’ouest du système aquifère .
IG19 – Nappes des formations plioquaternaires du Bassin aquitain :
Si les niveaux moyens mensuels sont partout en hausse, une petite majorité des indicateurs (5 sur 9) enregistrent une baisse d’une classe d’IPS en décembre, contre 4 sans changement. C’est le signe d’une recharge légèrement inférieure à la normale pour cette période de l’année. C’est toutefois suffisant pour que l’IPS moyen de l’indicateur global baisse aussi d’une classe avec un niveau désormais modérément haut, comme 6 des 9 indicateurs ponctuels avec un IPS calculable. Les niveaux hauts (2 indicateurs) et très hauts (Belin-Béliet, 33) se trouvent plutôt dans la partie méridionale et centrale du système aquifère .
IG20 – Nappes alluviales de l’Adour et du Gave de Pau :
Comme pour les nappes alluviales de la Garonne aval, de la Dordogne et de leurs principaux affluents, les niveaux moyens mensuels sont presque partout en hausse (5 indicateurs sur 6). Enfin, s’il est calculé en baisse à Tarsac (32), ce n’est basé que sur les 4 premiers jours de décembre, seules données disponibles. Là aussi, l’IPS n’a en revanche que peu évolué en décembre : 1 seule baisse d’une classe contre 4 indicateurs sans changement sont constatés, signe d’une recharge somme toute conforme à la normale pour un mois de décembre. Cela suffit toutefois à faire baisser l’IPS moyen de haut à modérément haut, comme 4 des 5 indicateurs ponctuels avec un IPS calculable, étant donné que l’IPS moyen était déjà proche d’un niveau modérément haut en novembre. Le seul niveau haut restant est à Laloubère (65), dans la partie amont de la vallée de l’Adour.
IG21 – Nappes alluviales de la Garonne amont et de ses principaux affluents :
Ensemble aquifère le moins réactif du bassin parmi les 15 indicateurs globaux suivis, les nappes alluviales de la Garonne amont et de ses principaux affluents sont donc sans surprise les seules à afficher un IPS moyen haut en décembre, comme c’était déjà le cas en novembre. Dans le détail, 4 indicateurs affichent toujours un niveau très haut et 6 un niveau haut, contre 7 niveaux modérément hauts et un niveau autour de la moyenne à Auterive (31). La coloration masque toutefois une baisse de l’IPS moyen qui se rapproche de la classe « modérément haut », ce qui se retrouve dans le fait que, si 9 indicateurs ont conservé leur classe d’IPS, 8 autres ont connu une baisse d’une classe et le piézomètre de Bioule (82) a même enregistré une baisse de 2 classes. Les observations diffèrent également de la majorité du bassin Adour-Garonne pour l’évolution des niveaux moyens mensuels puisque 8 indicateurs ponctuels sur 19 (7 niveaux stables, 1 baisse à Bordes-de-Rivières, 31) ne sont pas orientés à la hausse.
IG22 – Nappe des calcaires jurassiques karstifiés des Causses du Quercy et de leurs bordures :
La situation est parfaitement homogène pour les sources des Causses du Quercy et les piézomètres des bordures : tous les niveaux moyens mensuels sont orientés à la hausse et aucun changement de classe d’IPS n’a été mesuré en décembre, signe d’une recharge parfaitement normale pour cette période de l’année ! L’IPS moyen reste donc modérément haut, comme 5 des 8 indicateurs pour lesquels il a pu être calculé. Les niveaux plus élevés sont toujours observés dans les piézomètres des bordures caussenardes, au nord, tandis que la source de Lantouy à Salvagnac-Cajarc (12) est la seule à présenter un niveau autour de la moyenne.
IG26 – Nappes des calcaires jurassiques karstifiés des Grands Causses et de la bordure cévenole :
Les Grands Causses se distinguent par des niveaux moyens mensuels majoritairement stables (5 sources sur 9). Celui de la source du Durzon à Nant (12) est même en baisse, alors que les 3 hausses se concentrent dans la partie nord-ouest. Confirmation que cette recharge limitée est inférieure à la normale pour un mois de décembre, l’IPS baisse d’une classe sur 4 des 9 indicateurs (stable sur les 5 autres). L’IPS moyen passe de modérément haut à autour de la moyenne, comme 5 des 9 indicateurs. Les niveaux plus hauts s’observent toujours dans la partie nord, tandis qu’au sud, la source du Durzon présente désormais un niveau modérément bas.
IG37 – Nappes des calcaires jurassiques de la Brenne et du Poitou et karst de la Rochefoucauld :
Si les niveaux moyens mensuels sont presque partout en hausse (4 indicateurs sur 5), les 4 indicateurs pour lesquels l’évolution était calculable enregistrent une baisse d’une classe d’IPS en décembre, signe d’une recharge inférieure à la normale pour cette période de l’année. En conséquence, l’IPS moyen de l’indicateur global baisse aussi d’une classe avec un niveau désormais modérément haut, comme le seul piézomètre de Saint-Projet-Saint-Constant (16), mais les autres se répartissent également entre niveaux hauts et autour de la moyenne.
IG44 – Nappes des calcaires oligocènes de l’Entre-deux-Mers :
Avec 2 niveaux moyens mensuels en hausse pour un stable, l’Entre-deux-Mers retranscrit globalement la tendance du bassin. Si les niveaux restent haut et modérément haut sur les 2 indicateurs pour lesquels il est calculable, l’IPS moyen, haut en novembre mais très proche de la limite, devient cette fois modérément haut.
IG47 – Nappes des formations volcaniques du Massif Central :
Les niveaux moyens mensuels sont en hausse sur les 2 indicateurs, mais, s’il reste modérément haut à Espinchal (63), il passe d’autour de la moyenne à modérément bas à Moussages (15). Insuffisant pour modifier l’IPS moyen, qui reste très proche de la moyenne pour un mois de décembre.
IG52 – Nappes du socle des Cévennes, de Margeride, de Ségala et de la Montagne noire :
Ces nappes de socle se distinguent du reste du bassin, avec 2 niveaux moyens mensuels sur 4 orientés à la baisse (1 hausse, 1 stable). Ce manque de recharge en décembre se traduit partout par des baisses d’une ou deux classes d’IPS (2 indicateurs à chaque fois). L’IPS moyen passe donc de modérément haut à autour de la moyenne, ce qui est également le cas de 2 des 4 indicateurs. Si le niveau est modérément haut pour la source du Gail aux Salces (48), il est modérément bas au sud, pour la source de Céras à Brusque (12).
IG53 – Nappe des sables fauves et calcaires miocènes de l’Armagnac :
Avec 2 niveaux moyens mensuels en hausse pour un stable, l’Armagnac retranscrit globalement la tendance du bassin. Aucun changement de classe d’IPS n’est observé, signe d’une recharge conforme à la normale pour un mois de décembre. Avec 2 niveaux hauts et un autour de la moyenne, l’IPS moyen reste donc modérément haut.
IG54 : Nappes du socle du plateau du Limousin et de la Chataigneraie :
Si les niveaux moyens mensuels sont presque partout en hausse (13 indicateurs sur 14), comme dans beaucoup d’autres secteurs du bassin, les baisses de classes d’IPS (5 indicateurs sur 13) font jeu égal avec l’absence d’évolution (6 indicateurs). Plutôt rare dans le bassin en décembre, 2 hausses sont également enregistrées, à Salon-la-Tour (19) et Maussac (19). Si l’IPS moyen baisse un peu, il reste modérément haut, comme 7 des 13 indicateurs pour lesquels il est calculable.
IG58 : Nappes du socle de la Combraille et du plateau de Millevaches :
Avec une hausse du niveau moyen mensuel à Saint-Germain-Lavolps (19) où l’IPS n’a pas pu être calculé et un niveau stable à Chalvignac, qui reste par ailleurs modérément haut, les informations disponibles convergent pour une recharge plutôt conforme à la normale pour un mois de décembre.