Informations par Indicateur Global

Cet article résume, pour chaque Indicateur Global, les principales informations du BSH du mois en cours. Les cartes et graphiques présentés dans l’article synthétisant les résultats à l’échelle du bassin Adour-Garonne sont disponibles à l’échelle de chaque IG dans le PDF téléchargeable dans l’article regroupant les archives récentes du BSH nappes Adour-Garonne.

IG16 – Nappes des calcaires du Jurassique moyen et supérieur des Charentes :

Ce secteur reflète globalement les tendances observées à l’échelle du bassin : niveaux moyens mensuels majoritairement en baisse (5 points de suivi sur 7) et niveaux modérément hauts (5 sur 7 également). Les changements de classes d’IPS (2 hausses et 2 baisses) ont contribué à faire disparaître les IPS les plus élevés et les plus faibles en avril, puisqu’il n’y a plus de niveaux hauts et plus qu’un seul niveau inférieur à la moyenne (modérément bas). Au global, la vidange est donc conforme à la normale et l’IPS moyen reste donc modérément haut.

IG17 – Nappes des calcaires crétacés du Périgord et du bassin Angoumois :

Si les niveaux moyens mensuels sont majoritairement en baisse (6 points de suivi sur 10), les hausses de niveau (3 sur 10) sont proportionnellement plus importantes par rapport à de nombreux autres secteurs du bassin, en particulier dans sa partie nord-ouest. La vidange de ces nappes est donc plutôt inférieure à la normale pour un mois de mai, comme en attestent les 4 hausses de classes d’IPS (pour 2 baisses). A l’inverse des calcaires jurassiques voisins, elles font apparaître des situations locales plus contrastées qu’au mois d’avril, avec 3 niveaux hauts ou très hauts au lieu d’un et la réapparition d’un niveau inférieur à la moyenne (modérément bas). Ceci-dit, là aussi l’IPS moyen reste résolument modérément haut.

IG18 – Nappes alluviales de la Garonne aval, de la Dordogne et de leurs principaux affluents :

Les niveaux moyens mensuels sont très majoritairement en baisse (8 points de suivi sur 11), mais cette vidange est globalement conforme à la normale pour un mois de mai dans ce secteur, puisque les 3 baisses de classe d’IPS sont compensés par 2 hausses, tandis que la majorité des points (6 sur 11) conservent leur classe d’IPS d’avril. L’IPS moyen, comme celui de 5 points sur 11, reste modérément haut. Aux extrêmes, si un niveau reste très haut dans la vallée de la Garonne, on retrouve un niveau inférieur à la moyenne (modérément bas) au nord-est (alluvions de la Vézère et de la Corrèze), comme il y a deux mois.

IG19 – Nappes des formations plioquaternaires du Bassin aquitain :

Les niveaux moyens mensuels sont très majoritairement en baisse (7 points de suivi sur 9), mais cette vidange est globalement conforme à la normale pour un mois de mai dans ce secteur, puisque la classe d’IPS est inchangée pour la même proportion de points de suivi (7 sur 9). Toutefois, si l’IPS moyen reste modérément haut, un niveau inférieur à la moyenne (modérément bas) est réapparu en mai, dans le sud du Plio-Quaternaire cette fois.

IG20 – Nappes alluviales de l’Adour et du Gave de Pau :

Les nappes alluviales du bassin de l’Adour constituent une rare exception pour l’évolution des niveaux moyens mensuels, puisqu’ils sont en hausse pour 6 points de suivi sur 8 en mai. Cette recharge printanière témoigne d’un mois de mai plus humide que d’habitude puisque la moitié des indicateurs gagne une classe d’IPS. Après deux mois d’IPS moyen modérément bas dans ce secteur, cette évolution le ramène autour de la moyenne, comme la moitié des points de suivi. Si deux autres sont modérément hauts, la partie amont de la nappe alluviale de l’Adour reste moins favorisé avec un niveau modérément bas et, surtout, l’unique niveau bas du bassin Adour-Garonne, à Laloubère (65).

IG21 – Nappes alluviales de la Garonne amont et de ses principaux affluents :

Comme leurs voisines du bassin de l’Adour, les nappes alluviales du bassin amont de la Garonne constituent une exception pour l’évolution des niveaux moyens mensuels, puisqu’ils sont en hausse pour 15 points de suivi sur 18 en mai. Dans ce secteur où les nappes ont un comportement plus inertiel, cette recharge printanière n’est toutefois pas exceptionnelle. Elle témoigne tout de même d’un mois de mai un peu plus humide que d’habitude, comme en attestent les 6 hausses de classe d’IPS pour 11 sans variation. Cela fait également gagner une classe à l’IPS moyen, autour de la moyenne depuis deux mois et désormais modérément haut. Si la plupart des points de suivi se situent dans ces deux classes, les 2 niveaux modérément bas restent dans le piémont pyrénéen au sud, tandis que les 3 niveaux hauts sont au nord de l’hydrosystème.

IG22 – Nappe des calcaires jurassiques karstifiés des Causses du Quercy et de leurs bordures :

Si le mois d’avril avait été marqué par un excédent de précipitations à l’impact immédiat sur ces nappes karstiques très réactives, la météo du mois de mai conduit à une baisse du niveau moyen mensuel et de 1 à 3 classes d’IPS sur tous les points de suivi. Malgré cette décharge significative en mai, la situation reste toutefois plus favorable qu’en février et mars, avec un IPS moyen autour de la moyenne, sans valeurs extrêmes. Les deux niveaux modérément bas sont mesurés dans la partie est des Causses du Quercy, immédiatement au sud de la vallée du Lot.

IG26 – Nappes des calcaires jurassiques karstifiés des Grands Causses et de la bordure cévenole :

Les niveaux moyens mensuels sont majoritairement en baisse (6 points de suivi sur 9). Une baisse d’une classe d’IPS est mesurée pour la même proportion de points de suivi (6 sur 9), signe que cette décharge est globalement un peu supérieure à la normale pour un mois de mai. Toutefois, l’IPS moyen reste modérément haut. Là encore, c’est aussi l’IPS de 6 des neuf points de suivi. Les deux extrêmes sont le niveau haut de la source de St-Chély à Gorges-du-Tarn-Causses (48) et le niveau modérément bas de la source des Douzes à Muret-le-Château (12), à l’extrémité ouest des Grands Causses.

IG37 – Nappes des calcaires jurassiques de la Brenne et du Poitou et karst   de la Rochefoucauld :

L’évolution est entièrement sectorisée pour ces nappes jurassiques :

  • Baisse du niveau moyen mensuel, stabilité de la classe d’IPS et niveaux globalement autour de la moyenne pour les 4 points de suivi au nord (bassins versants Charente amont rive droite et Boutonne) ;
  • Hausse du niveau moyen mensuel, d’une classe d’IPS et niveaux hauts à très haut (Tourtoirac, 24) pour les points de suivi du karst   de la Rochefoucauld au centre et celui des bassins versants Isle-Dronne au sud.
    Cela traduit une décharge conforme à la normale au nord et une recharge inhabituelle pour un mois de mai au centre et au sud. Globalement, l’IPS moyen reste toutefois modérément haut.

IG44 – Nappes des calcaires oligocènes de l’Entre-deux-Mers :

Le niveau moyen mensuel est stable sur 2 indicateurs et en baisse sur le troisième. Aucun changement de classe d’IPS n’est observé sur les 2 indicateurs où l’IPS est calculable, signe que la situation est conforme à la normale pour un mois de mai. Cela se traduit donc par un niveau autour de la moyenne et un niveau modérément haut, pour un IPS moyen qui reste autour de la moyenne.

IG47 – Nappes des formations volcaniques du Massif Central :

Le mois de mai se caractérise par une décharge (baisse du niveau moyen mensuel sur les 2 points de suivi) plus rapide que la normale (1 baisse d’une classe et 1 de deux classes) pour ces nappes réactives aux précipitations. Cela se traduit par un IPS moyen passant d’autour de la moyenne à bas, avec le seul niveau très bas du bassin Adour-Garonne à Espinchal (63).

IG52 – Nappes du socle des Cévennes, de Margeride, de Ségala et de la Montagne noire :

Les niveaux moyens mensuels sont majoritairement stables (3 points de suivi sur 4 – en baisse au sud), mais, dans ce secteur réactif aux précipitations, c’est le signe d’une décharge un peu supérieur à la normale pour un mois de mai (2 baisses d’une classe pour 2 sans changement). L’IPS moyen passe ainsi de haut à modérément haut. Au niveau des points de suivi, une seule source présente un niveau supérieur (haut – source 2 du Gail, Les Salces, 48).

IG53 – Nappe des sables fauves et calcaires miocènes de l’Armagnac :

L’évolution des niveaux moyens mensuels est contrastée dans l’Armagnac, avec 2 baisses au nord, un niveau stable et un en hausse. La situation est conforme à la normale pour un mois de mai comme en atteste le fait que la classe d’IPS reste inchangée pour 3 points de suivi sur 4. La seule baisse d’une classe contribue toutefois à baisser l’IPS moyen, qui passe de haut à modérément haut. Chaque piézomètre se trouve ainsi dans une classe différente, entre autour de la moyenne et très haut, toujours à Pouydesseaux (40)

IG54 – Nappes du socle du plateau du Limousin et de la Chataigneraie :

Les niveaux moyens mensuels sont très majoritairement en baisse (9 points de suivi sur 12). Cette décharge est globalement un peu supérieure à la normale : si 6 points ne changent pas de classe d’IPS, 4 baisses sont enregistrées, dont 2 de plus d’une classe. Toutefois, le dernier point (Saint-Mathieu, 87) enregistre une hausse de 3 classes d’IPS, celui-ci devenant haut. Il reste aussi très haut à Mansac (19), tandis qu’il est entre modérément bas et modérément haut ailleurs. L’IPS moyen, lui, reste modérément haut.

IG58 – Nappes du socle de la Combraille et du plateau de Millevaches :

Les niveaux moyens mensuels sont majoritairement en baisse (3 points de suivi sur 4). Cette décharge est un peu supérieure à la normale puisque 2 baisses d’une classe d’IPS sont observées au nord, contre 2 points pour lesquels il n’y a pas de changement. L’IPS moyen comme la majorité des points de suivi (3 sur 4) reste autour de la moyenne.

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BSH nappes Adour-Garonne