Indicateur Piézométrique Standardisé (IPS) :
Les niveaux se répartissent entre bas (3 indicateurs), modérément bas (3 indicateurs) et modérément hauts (2 indicateurs). A l’échelle de l’Indicateur Global, l’IPS moyen est désormais modérément bas.
Évolution des niveaux moyens mensuels :
Les 8 indicateurs ponctuels se répartissent également entre niveaux stables, au sud de l’ensemble aquifère (Grands Causses et sud des Causses du Quercy), et niveaux orientés à la hausse, au nord (Charentes et nord des Causses du Quercy).
Évolution de l’IPS :
Si l’IPS reste stable pour 4 des 8 indicateurs ponctuels, il augmente d’une classe pour 3 autres (2 en Charentes et le Lantouy, 12, Est Cahors) et même de 3 classes pour le Blagour (46, Nord Souillac), où il passe de bas à modérément haut, évolution la plus remarquable à l’échelle du bassin. La conséquence de ces évolutions est le changement de classe de l’IPS moyen, passé de bas à modérément bas.
Année de référence [1] :
Octobre 2011 (visible sur la carte de comparaison avec les mois / années précédent.es)
Sectorisation des comportements :
Concernant l’IPS ou son évolution, on ne constate pas de sectorisation particulière, à part peut-être les Grands Causses dans une situation un peu plus défavorable. C’est par contre l’évolution des niveaux moyens mensuels qui est très différente entre le nord et le sud. Si les sources des Causses sont aussi réactives que les piézomètres charentais, les précipitations sont arrivées un peu plus tardivement et l’amplitude des variations est nettement moindre : autour d’1 m pour les sources, pouvant dépasser les 20 m sur ce mois d’octobre dans les Charentes.
En résumé :
Les précipitations d’octobre ont contribué à améliorer nettement la situation des aquifères du Jurassique. Ce secteur, qui était le moins favorisé du bassin il y a encore un mois, se trouve désormais dans une situation comparable à celles des aquifères du Crétacé et des nappes alluviales de la Garonne amont et de ses affluents. De plus, la situation est moins critique qu’en octobre 2022, où la sécheresse de l’été se faisait encore cruellement sentir. Elle n’est toutefois pas aussi favorable qu’en 2021 et, bien sûr, en 2020.