Nappes alluviales de la Garonne aval et de la Dordogne (IG18)

Indicateur Piézométrique   Standardisé (IPS) :

Avec deux niveaux autour de la moyenne, un niveau modérément bas (Marcellus, 47, Ouest Marmande) et un niveau modérément haut (Sauveterre-Saint-Denis, 47, SE Agen), l’IPS moyen de ces nappes alluviales est logiquement autour de la moyenne.

Évolution des niveaux moyens mensuels :

Relativement fidèle à la tendance à l’échelle du bassin, l’évolution des niveaux moyens mensuels se répartit entre hausses (2 indicateurs), stabilité (Marcellus) et baisse (La Force, 24, Ouest Bergerac).

Évolution de l’IPS :

L’IPS est resté stable sur 3 des 4 indicateurs, mais a augmenté d’une classe à La Force, passant de modérément bas à autour de la moyenne, et ce malgré la baisse du niveau moyen mensuel, signe qu’un début de recharge tardif est la norme dans ce secteur.

Année de référence [1] :

Octobre 2009 (visible sur la carte de comparaison avec les mois / années précédent.es)

Sectorisation des comportements :

La nouvelle augmentation de l’IPS à La Force, après celle d’août, limite désormais les niveaux inférieurs à la moyenne au seul secteur de Marcellus, dans la partie centrale de la vallée de la Garonne.

En résumé :

Si les évolutions ont été limitées en octobre, avec un IPS moyen toujours proche de la moyenne et une évolution des niveaux moyens mensuels globalement qualifiée de stable, dans le détail, la recharge semble avoir quand-même commencer, même si le début du mois de novembre laisse penser qu’elle sera plus visible lors du prochain bulletin. Par ailleurs, la situation est assez comparable à celle d’octobre 2022 et, bien sûr, bien moins bonne qu’en 2020 et 2021, d’autant que cet ensemble aquifère était alors celui présentant les niveaux les plus hauts dans le bassin.



Les alluvions récentes, étalées dans les principales vallées, constituent des aquifères d’importance variable, selon la qualité des matériaux et l’étendue des réservoirs, souvent subdivisés par des intercalations argileuses.
Sur les rives de la Garonne et dans la basse vallée de la Dordogne, les sables et graviers assez bien développés constituent des réservoirs aquifères très exploitables.
Les terrasses d’alluvions anciennes de la Garonne, constituées de sables, graviers et argiles sont parsemées de nombreux puits domestiques aux productions moyennes à médiocres.
Ces nappes alluviales sont peu sollicitées par les ouvrages d’exploitation pour l’alimentation en eau potable et sont sensibles aux variations saisonnières de la pluviométrie.

[1Année pour laquelle l’IPS moyen du même mois se rapproche le plus de l’IPS moyen du mois de production du BSH, à l’échelle du bassin Adour-Garonne (et de chacun des Indicateurs Globaux dans les chapitres qui leur sont consacrés), tous les Indicateurs Ponctuels ayant un poids égal.

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