Aquifères calcaires libres du Crétacé supérieur du Périgord et du bassin angoumois (IG17)

Indicateur Piézométrique   Standardisé (IPS) :

Si 2 des 4 indicateurs présentent toujours un niveau modérément bas et que le niveau reste très bas à Bourrou (24, SO Périgueux), sur la façade atlantique (Saint-Agnant, 17, Sud Rochefort), le niveau est désormais modérément haut.

Évolution des niveaux moyens mensuels :

Les 4 indicateurs ponctuels se répartissent également entre niveaux stables, au centre de l’ensemble aquifère, et niveaux orientés à la hausse, aux extrémités nord-ouest et sud-est.

Évolution de l’IPS :

L’IPS est resté stable sur 3 des 4 indicateurs, mais a augmenté de 2 classes à Saint-Agnant, passant de modérément bas à modérément haut, l’abondance des précipitations à proximité de l’océan étant certainement à l’origine de cette évolution à la hausse, une des deux particulièrement notables à l’échelle du bassin.

Année de référence [1] :

Octobre 1997 (visible sur la carte de comparaison avec les mois / années précédent.es)

Sectorisation des comportements :

L’augmentation de l’IPS à Saint-Agnant et le maintien de niveaux très bas à Bourrou crée une sorte de gradient d’IPS du nord-ouest vers le sud-est, avec une situation intermédiaire pour les deux points au centre de l’ensemble aquifère.

En résumé :

La forte recharge observée sur la façade atlantique via le piézomètre de Saint-Agnant contribue à améliorer la situation à l’échelle de l’ensemble aquifère. Elle est notamment plus favorable qu’il y a un an, même si elle reste moins bonne que 2021 et 2020. Localement, il faut noter que, malgré la hausse du niveau moyen mensuel, la situation reste critique à Bourrou, dont le niveau est bas (6 mois) ou très bas (12 mois) depuis un an et demi, soit depuis mai 2022.



Les affleurements de calcaires du Crétacé supérieur sont visibles dans les départements de Charente-Maritime jusqu’en rive droite de l’estuaire de la Gironde, en Charente et en Dordogne, et plongent sous les formations tertiaires dans la plus grande partie du bassin aquitain. Cet ensemble comprend des aquifères multicouches karstifiés, souvent en relation avec les formations jurassiques sous-jacentes. En Aquitaine, le Maastrichtien est formé de calcaires peu épais mais très productifs et l’aquifère karstique du Turonien-Sénonien présente également de très bonnes caractéristiques hydrodynamiques (T = 1 à 5.10-2 m/s). Dans sa partie libre, le Cénomanien présente une épaisseur totale de quelques dizaines de mètres, et ses propriétés aquifères sont très variables. Ces niveaux aquifères du Crétacé supérieur sont largement exploités pour l’adduction d’eau potable et l’irrigation.

[1Année pour laquelle l’IPS moyen du même mois se rapproche le plus de l’IPS moyen du mois de production du BSH, à l’échelle du bassin Adour-Garonne (et de chacun des Indicateurs Globaux dans les chapitres qui leur sont consacrés), tous les Indicateurs Ponctuels ayant un poids égal.

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