Réseaux de surveillance d’Occitanie

Depuis les années 1970, la surveillance quantitative des eaux souterraines n’est plus simplement axée sur les zones spécifiques où les ressources sont utilisées pour un usage précis (distribution d’eau potable, industrie, irrigation…), mais vers la surveillance de leur état de manière globale. Les réseaux de suivi quantitatif des eaux souterraines sont dimensionnés à l’échelle de zones délimitées (masse d’eau, entités hydrogéologiques), décrites dans des outils nationaux appelés « référentiels ». Par exemple, le suivi spécifique de la nappe alluviale de la Garonne dans le secteur toulousain, ou de la nappe pliocène du Roussillon dans le secteur de Perpignan.

Comme sur tout le territoire français, le programme de surveillance de l’état quantitatif des eaux souterraines d’Occitanie repose en grande partie sur les réseaux de contrôle de surveillance DCE (Directive Cadre sur l’Eau).

Ces réseaux sont gérés par les Directions Régionales du BRGM en charge de la surveillance piézométrique   des eaux souterraines dans le contexte de la Directive Cadre sur l’Eau.

La particularité de gestion de la région Occitanie est qu’elle est à cheval sur deux bassins hydrographiques  : le bassin Adour-Garonne et le bassin Rhône-Méditerranée. Il existe un réseau de surveillance DCE sur chaque bassin  :

Les réseaux de surveillance DCE sont destinés à fournir une estimation fiable de l’état quantitatif global de toutes les masses d’eau ou groupes de masses d’eau souterraine, y compris une évaluation des ressources disponibles.

Le BRGM est responsable du réseau national de surveillance DCE, dans lequel s’intègrent les réseaux DCE de la région Occitanie. Néanmoins, certains points peuvent être suivis par d’autres producteurs de données.
Chaque producteur de données doit alimenter la banque de données ADES où sont stockées les données liées au suivi des eaux souterraines (hors données de débits des sources qui sont stockées dans une base de données spécifique : l’Hydroportail), actualiser ces données régulièrement et contrôler la qualité des informations fournies.
Sur la région Occitanie, la répartition des piézomètres du réseau DCE a été faite de façon homogène en termes de densité par masse d’eau et de représentativité par bassin.

Néanmoins, il existe d’autres réseaux qui contribuent à la surveillance. Souvent de moindre dimension, ces réseaux ont été mis en place dans d’autres cadres pour répondre à une politique locale ou un suivi particulier, comme le suivi d’une nappe. Voici quelques exemples de réseaux de surveillance hors DCE en Occitanie  :

La carte ci-dessous localise les points de surveillance quantitative des nappes d’Occitanie.

Carte des points de surveillance quantitative des masses d’eau souterraine

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Réseaux de surveillance et valorisation des données