Surveillance des débits

La surveillance quantitative de la ressource en eau souterraine est déterminée par le suivi des niveaux d’eau souterraine (piézométrie), mais aussi par le suivi des débits des sources.

Les débits des sources peuvent être mesurés au point d’émergence de la source elle-même, mais aussi via des mesures réalisées à l’exutoire de grands bassins versants concernés par de nombreuses émergences diffuses. Pour les zones spécifiques de socle ou les zones karstiques, zones que l’on retrouve en Occitanie, les mesures de débits se font en amont immédiat de perte totale de cours d’eau.

Schéma illustrant la mesure de débit pour le cas d’une source de déversement et d’une source jaillissante, source  : rapport BRGM/RP-64405-FR

Pour mesurer la quantité d’eau qui peut sortir d’une source, le débit peut être mesuré directement à la sortie de la source à l’aide de matériel simple et adapté comme le débitmètre.

Mais une approche hydrologique (eaux de surface) peut également être adaptée pour mesurer la quantité d’eau souterraine. En effet, pour les sources à émergences diffuses, il sera nécessaire d’aménager des portions de cours d’eau pour la mise en place de stations hydrométriques. Des seuils (ouvrages hydrauliques) sont alors spécialement dimensionnés et implantés en aval de la station, afin qu’elle puisse mesurer une hauteur d’eau.

Exemple de station hydrométrique équipée d’un déversoir et d’une station de mesure des hauteurs d’eau (Station de Rigal-Bas - 08327X0007/HY)

Le débit pourra être calculé à partir d’une courbe de «  relation hauteur-débit  » aussi appelée courbe de tarage (cf. illustration ci-dessous). La courbe de tarage permet de lire directement le débit (Q) à partir de la hauteur d’eau (H) mesurée à la station ou relevée sur une échelle limnimétrique. Elle est établie à partir de jaugeages effectués par un hydromètre. Cette relation est propre à chaque site de mesure et peut varier dans le temps, en particulier à la suite d’une crue si celle-ci a modifié le lit du cours d’eau. Il est donc nécessaire de mesurer régulièrement le débit pour redéfinir cette relation.

Exemple de courbe de tarage, extrait de la plaquette «  L’hydrométrie  » réalisée par la DREAL Occitanie

Les stations de mesures des eaux de surface (débits en rivières) peuvent donc être intégrées dans le réseau de suivi quantitatif des eaux souterraines.

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Surveillance quantitative