Informations par Indicateur Global

Cet article résume, pour chaque Indicateur Global, les principales informations du BSH du mois en cours. Les cartes et graphiques présentés dans l’article synthétisant les résultats à l’échelle du bassin Adour-Garonne sont disponibles à l’échelle de chaque IG dans le PDF téléchargeable dnas l’article regroupant les archives récentes du BSH nappes Adour-Garonne.

IG16 – Nappes des calcaires du Jurassique moyen et supérieur des Charentes :

Avec des niveaux partout très hauts, des IPS partout en hausse et des niveaux moyens mensuels presque partout en hausse, ces nappes calcaires illustrent le net excédent de recharge enregistré sur la façade atlantique du bassin.

IG17 – Nappes des calcaires crétacés du Périgord et du bassin Angoumois :

Avec des niveaux partout très hauts, des niveaux moyens mensuels partout en hausse et des IPS presque partout en hausse, ces nappes calcaires illustrent également le net excédent de recharge enregistré sur la façade atlantique du bassin.

IG18 – Nappes alluviales de la Garonne aval, de la Dordogne et de leurs principaux affluents :

Ces nappes alluviales se caractérisent par un niveau haut (7 indicateurs sur 9, les 2 autres affichant un niveau très haut). La recharge a également été excédentaire en mars (hausse des classes d’IPS presque partout). Par contre, les niveaux moyens mensuel se répartissent presque équitablement entre hausse (6) et stabilité (5).

IG19 – Nappes des formations plioquaternaires du Bassin aquitain :

Le Plio-Quaternaire se caractérise par un niveau très haut (5 indicateurs sur 8). Les 3 autres indicateurs affichent un niveau haut, aux pointes nord et sud du système aquifère  . La recharge a également été excédentaire en mars (hausse des classes d’IPS presque partout) et les niveaux moyens mensuels augmentent sur la grande majorité des points (8 indicateurs sur 10, niveau stable sur les 2 autres).

IG20 – Nappes alluviales de l’Adour et du Gave de Pau :

Si les niveaux moyens mensuels sont partout en hausse, les IPS sont un peu plus bas que sur le reste de la façade atlantique : 3 niveaux modérément haut, 2 niveaux hauts et 2 niveaux très hauts, pour un IPS global correspondant à un niveau haut. La recharge a toutefois été excédentaire puisque les classes d’IPS ont augmenté presque partout.

IG21 – Nappes alluviales de la Garonne amont et de ses principaux affluents :

Si les niveaux moyens mensuels sont là aussi partout en hausse, ces nappes alluviales amont connaissent globalement les IPS les moins élevés du bassin avec un indicateur inférieur à la moyenne (modérément bas), 5 autour de la moyenne, 7 modérément hauts, 5 hauts et 1 très haut. Les IPS les plus élevés sont observés dans la partie nord alors que les IPS les plus faibles sont enregistrés en amont, avec un des deux seuls IPS inférieurs à la moyenne en mars situé dans la vallée de l’Ariège à Montaut (09). L’IPS global correspond à un niveau modérément haut et la recharge a été excédentaire puisque la classe d’IPS a augmenté sur 15 des 19 indicateurs, mais d’une seule classe toutefois.

IG22 – Nappe des calcaires jurassiques karstifiés des Causses du Quercy et de leurs bordures :

Les Causses du Quercy se caractérisent par un niveau haut (3 indicateurs sur 9, pour 4 avec un niveau très haut et 2 avec un niveau modérément haut). Les niveaux les moins hauts sont observés à proximité de la vallée du Lot. La recharge a également été excédentaire en mars (hausse des classes d’IPS pour 6 indicateurs sur 8). Par contre, les niveaux moyens mensuels se répartissent presque équitablement entre hausse (4) et stabilité (5).

IG26 – Nappes des calcaires jurassiques karstifiés des Grands Causses et de la bordure cévenole :

Les Grands Causses se caractérisent par un niveau haut (3 indicateurs sur 7, pour 2 avec un niveau très haut et 2 avec un niveau modérément haut). Les niveaux les plus hauts sont observés en Lozère, dans la partie orientale. La recharge a également été excédentaire en mars avec une hausse des classes d’IPS presque partout. Il en est de même pour les niveaux moyens mensuels, en hausse pour 6 indicateurs et stables sur les 2 derniers, au nord-ouest du système aquifère  . Signalons enfin la hausse du niveau de la source du Cernon, basse à très basse depuis l’été 2023, et dont le niveau est désormais modérément haut.

IG37 – Nappes des calcaires jurassiques de la Brenne et du Poitou et karst   de la Rochefoucauld :

Avec des niveaux partout très hauts, des IPS majoritairement en hausse (3 indicateurs sur 5) et des niveaux moyens mensuels presque partout en hausse (mais 1 en baisse), ces nappes calcaires illustrent elles aussi le net excédent de recharge enregistré sur la façade atlantique du bassin.

IG44 – Nappes des calcaires oligocènes de l’Entre-deux-Mers :

Des niveaux partout en hausse, la classe d’IPS en hausse sur les 2 indicateurs avec suffisamment de mesure, et un IPS global très haut (1 indicateur haut et 1 indicateur très haut), ces nappes de calcaires tertiaires plus au sud que les calcaires secondaires charentais, illustrent tout aussi bien le net excédent de recharge enregistré sur la façade atlantique du bassin.

IG47 – Nappes des formations volcaniques du Massif Central :

Avec seulement deux indicateurs et des formations particulièrement hétérogènes, il est difficile de faire un bilan global de ces nappes. Signalons que les niveaux sont en hausse et que l’indicateur présentant suffisamment de données a un IPS modérément haut, qui a augmenté de 3 classes en mars, signe d’une recharge particulièrement excédentaire.

IG52 – Nappes du socle des Cévennes, de Margeride, de Ségala et de la Montagne noire :

Si les niveaux moyens mensuels et les classes d’IPS sont partout en hausse, signe d’une recharge excédentaire en mars, un indicateur ponctuel présente un niveau modérément bas, un des deux seuls du bassin en-dessous de la moyenne. Ce point, la source de Céras à Brusque (12), présentait toutefois un niveau bas ou très bas depuis septembre 2022. En Lozère, où se trouvent les 3 autres indicateurs, les niveaux sont très hauts, pour un niveau global haut de l’ensemble aquifère.

IG53 – Nappe des sables fauves et calcaires miocènes de l’Armagnac :

Si les niveaux moyens mensuels sont partout en hausse, la classe d’IPS n’a été modifiée sur aucun des 4 indicateurs en mars, signe que, dans ce secteur, la recharge a été plutôt conforme à la normale. L’IPS de cette nappe se classe comme modérément haut, comme 2 des 4 indicateurs ponctuels, les autres étant respectivement haut et autour de la moyenne.

IG54 : Nappes du socle du plateau du Limousin et de la Chataigneraie :

L’IPS du système aquifère   se classe comme haut, avec 4 indicateurs présentant un niveau très haut, 3 un niveau haut, 2 un niveau modérément haut et 1 autour de la moyenne. La classe d’IPS a augmenté sur 8 de ces 10 indicateurs, signe d’une recharge excédentaire en mars. Le niveau moyen mensuel a quant à lui augmenté sur 12 des 14 indicateurs, étant stable sur les 2 derniers.

IG58 : Nappes du socle de la Combraille et du plateau de Millevaches :

Sur les 2 indicateurs existants en Adour-Garonne, la seule information disponible pour le mois de mars est la hausse du niveau moyen mensuel sur l’indicateur limousin. Ce piézomètre présentait un niveau modérément bas en février. Le piézomètre auvergnat présentait lui un niveau très haut en janvier.

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BSH nappes Adour-Garonne