Réseaux de surveillance d’Occitanie

Comme sur tout le territoire français, le programme de surveillance de l’état de la qualité des eaux souterraines d’Occitanie repose en grande partie sur les réseaux de suivi de la DCE (Directive Cadre sur l’Eau) qui sont de deux types :

• le réseau de contrôle de surveillance (RCS) qui vise à surveiller l’ensemble des masses d’eau souterraine,
• le réseau de contrôles opérationnels (RCO) destiné à suivre les impacts et les politiques mises en œuvre sur les masses d’eau risquant ou n’ayant pas atteint le bon état, dont la première échéance était en 2015.

Ces réseaux sont gérés par les Agences de l’eau en charge de la surveillance de la qualité des eaux souterraines dans le contexte de la Directive Cadre sur l’Eau.

La particularité la région Occitanie est qu’elle est à cheval sur deux bassins hydrographiques  : le bassin Adour-Garonne et le bassin Rhône-Méditerranée.
Ainsi, il existe deux réseaux de suivi DCE sur chaque bassin  :

• le réseau de contrôle de surveillance de l’état chimique des eaux souterraines du bassin Adour, Garonne, Dordogne, Charente et cours d’eau côtiers charentais et aquitains - code réseau : 0500000041,
• le réseau de contrôles opérationnels de l’état chimique des eaux souterraines du bassin Adour, Garonne, Dordogne, Charente et cours d’eau côtiers charentais et aquitains - code réseau : 0500000043,
• le réseau de contrôle de surveillance de l’état chimique des eaux souterraines du bassin Rhône et cours d’eau côtiers méditerranéens - code réseau : 0600000235,
• le réseau de contrôles opérationnels de l’état chimique des eaux souterraines du bassin Rhône et cours d’eau côtiers méditerranéens - code réseau : 0600000237.

Mais la France possède de nombreux autres réseaux de surveillance de la qualité des eaux souterraines dont les objectifs et les dimensions sont différents.
Ils peuvent être regroupés selon trois grandes familles : les réseaux de connaissance générale, les réseaux d’usage et les réseaux d’impact.

Les réseaux de connaissance générale donnent une image à long terme de l’état qualitatif des eaux souterraines et de leur évolution dans le temps.

Les réseaux d’usage sont mis en place pour répondre à une problématique précise, par exemple le contrôle sanitaire, la surveillance d’un paramètre spécifique, les réseaux d’alerte destinés à la prévention des pollutions, police de l’eau, etc.
Leurs dimensions sont très variables (échelle locale, départementale, bassin).
C’est le cas par exemple du réseau de suivi nitrates de la nappe de la Vistrenque (30).

Les réseaux d’impact ont pour objectif d’évaluer l’impact d’une pollution identifiée sur la ressource.
Le réseau de suivi de la qualité des eaux souterraines au droit des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) en est un exemple. C’est le cas du réseau qualitatif interdépartemental des eaux souterraines pour le suivi des installations classées des départements 09, 12, 31, 32, 46, 65, 81, 82.

La carte ci-dessous présente la localisation des points de surveillance de la qualité des eaux souterraines en Occitanie.

Carte des points de surveillance qualitative des masses d’eau souterraine