Climatologie

Article mis à jour en janvier 2022

La région Occitanie présente une grande variété de contextes climatiques qui s’explique par la configuration des reliefs, l’influence des circulations atmosphériques d’origine océanique, méditerranéenne, continentale et montagnarde dans les massifs.

L’influence océanique que l’on retrouve notamment sur le bassin Aquitain et sur le nord de la région apporte douceur et humidité en hiver et une relative fraicheur en été. Ces secteurs sont également soumis à une influence continentale qui induit, en l’absence d’influence océanique, un froid sec en hiver et de la chaleur très importante en été.

Les massifs sont soumis à une influence montagnarde qui se traduit par des précipitations plus importantes que dans les plaines alentours et par des températures plus basses en été. Les précipitations annuelles de 600 à 700 mm dans le Toulousain augmentent jusqu’à 800 à 900 mm dans les Pyrénées, l’Aubrac. Entre le toulousain et le seuil du Lauragais, se situe une zone à la fois sous influence océanique et montagnarde.

L’influence méditerranéenne que l’on retrouve sur le pourtour du Languedoc-Roussillon et sur les premiers contreforts des Cévennes est à l’origine d’un climat très sec en été et de précipitations peu fréquentes mais qui peuvent être très intenses en automne et en hiver. Les précipitations annuelles enregistrées dans les Cévennes (notamment sur l’Aigoual) soumises aux importants épisodes de précipitations d’origine méditerranéenne atteignent 800 à 900 mm et peuvent localement et ponctuellement dépasser les 2000 mm.

Carte des précipitations moyennes annuelles de la région Occitanie

Dans ce puzzle climatique, et sous l’influence du littoral languedocien soumis au climat méditerranéen, le bassin aquitain a un climat océanique un peu plus chaud car plus au sud, et Pyrénées et Massif Central subissent un climat sous influence montagnarde. L’intensité des averses et l’irrégularité des précipitations d’une année sur l’autre est à l’origine de cours d’eau aux régimes très contrastés et de la vulnérabilité du territoire aux épisodes de sécheresse et aux risques d’inondations.

La répartition saisonnière des pluies s’organise ainsi de la façon suivante :

  • existence de deux zones relativement sèches dans le centre de la région (centrée sur Toulouse) et sur le pourtour méditerranéen, presqu’aussi étendues en hiver qu’en été,
  • sécheresse relative de l’été sur l’ensemble de la région, à l’exception du massif des Pyrénées,
  • importance des précipitations au printemps et aussi à l’automne (supérieures sur le Larzac, à régime méditerranéen, en automne),
  • existence d’une zone très arrosée, en toute saison, en altitude dans les Pyrénées, avec des îlots plus secs dans les vallées nord-sud.

L’influence des vents est assez prégnante sur la région Occitanie soumise à des vents dominants :

  • de secteur Est à Sud-Est : le vent d’Autan qui s’accélère par effet Venturi dans la vallée du Lauragais et dans le Toulousain et le vent marin qui souffle sur le littoral du Languedoc-Roussillon lors d’épisodes dépressionnaires,
  • de secteur Nord à Nord-Ouest : la Tramontane et le Mistral qui s’accélèrent sous l’effet des reliefs par effet Venturi dans les vallées du Lauragais et du Rhône et qui peuvent exacerber le phénomène de sécheresse des sols en période estivale.

Le littoral d’Occitanie bénéficie d’un des ensoleillements les plus élevés de France, et avec plus de 2 600 heures de soleil par an, Toulouse, Montpellier, Nîmes et Gourdon se classent parmi les villes métropolitaines les plus ensoleillées.

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