Réseau hydrographique

Article mis à jour en mai 2021

Les fleuves sont très présents en Occitanie et trois des cinq grands fleuves français se retrouvent sur le territoire, au moins en partie.

À l’ouest, la région se déploie sur la vallée de la Garonne, enserrée par de vastes zones de plaines et de coteaux. Ce fleuve s’écoule sur environ 250 km sur le territoire de la région, soit près de la moitié du cours français du fleuve, entre la frontière franco-espagnole et la limite avec la région Nouvelle-Aquitaine. Son bassin versant s’étend sur 55 600 km2 en France, ce qui correspond à la quasi-totalité de l’ancienne région Midi-Pyrénées, au nord du Languedoc-Roussillon (principalement la Lozère) et à une partie du nord de l’ancienne région Aquitaine.
Neuf des dix principaux affluents de la Garonne s’écoulent entièrement ou en grande partie en Occitanie, à savoir, le Lot, le Tarn - et son principal affluent l’Aveyron -, l’Ariège, le Gers, la Save, la Baïse, la Gimone, l’Arrats et la Louge. Enfin, une partie plus modeste du cours de la Dordogne traverse le nord du département du Lot.

La limite orientale de la région correspond à la partie occidentale du delta du Rhône, au niveau de la Camargue. Deux affluents du Rhône s’écoulent du nord-ouest au sud-est dans les départements de la Lozère et du Gard : la Cèze et le Gardon.

Enfin, la Loire s’écoule sur une petite partie du territoire régional, au nord-est de la Lozère.

Le point triple de rencontre des lignes de partage des eaux entre les bassins du Rhône, de la Garonne et de la Loire se trouve au sommet du Planas (1 271 m) en Lozère.

Entre ces trois bassins versants, la plaine littorale languedocienne est traversée par deux autres fleuves de relative importance : l’Aude et la Têt.

Plusieurs fleuves côtiers, au régime pluvial cévenol, s’ajoutent à ceux-ci, dont les principaux sont l’Hérault et l’Orb.

Le sud-ouest de la région (quasi-totalité du département des Hautes-Pyrénées, partie ouest du département du Gers) fait partie du bassin de l’Adour et de ses principaux affluents : Gave de Pau, Arros, Midouze.

De nombreuses rivières et fleuves ont creusé des reliefs dans les roches sédimentaires de la région (en particulier dans les contreforts méridionaux du Massif Central) et des passages encaissés appelés gorges. Peuvent ainsi être citées les gorges du Tarn, les gorges de l’Hérault, les gorges du Gardon, les gorges de l’Allier, par exemple.

De nombreuses lagunes ou étangs littoraux jalonnent la côte méditerranéenne, séparées de la mer par des cordons littoraux formés par l’apport sédimentaire du Rhône et reliées à celle-ci par des chenaux appelés localement des « graus ». Le plus important de la région est l’étang de Thau situé dans l’Hérault. D’autres étangs importants sont ceux de Bages-Sigean, de Salses-Leucate et de l’Or.

Dans le sud de la région, les fleuves de l’Adour et de la Garonne ainsi que la rivière Ariège collectent les eaux issues des Pyrénées et ont donc à la sortie de la chaîne montagneuse un régime nival (c’est-à-dire lié à la fonte des neiges) de transition, caractérisé par un très net maximum de printemps (hautes eaux, au mois de mai le plus souvent) et par des basses eaux survenant entre août et juillet selon les années.

Les grandes rivières provenant du Massif Central (Dordogne, Lot, Aveyron, et Tarn), ont un régime pluvial ou pluvio-nival avec un seul maximum de saison froide (maximum des hautes eaux généralement en mars) et des basses eaux très marquées au moment de la saison chaude entre juillet et septembre le plus souvent.

Les rivières prenant naissance dans le bassin molassique imperméable ont un régime purement pluvial, avec des basses eaux estivales encore plus marquées et avec des débits d’étiage insignifiants, voire nuls.

Globalement, toutes les rivières de la région Occitanie connaissent des étiages assez sévères, ne permettant pas toujours de satisfaire tous les usages, naturels et anthropiques. Des retenues d’eau superficielle permettant le soutien des étiages ont donc été mises en place sur de nombreux cours d’eau.

Par ailleurs, une politique de gestion de l’eau superficielle a été mise en place par les services de l’Etat afin de limiter les conflits d’usage.

La gestion de l’eau en période d’étiage vise à garantir des débits satisfaisants dans les cours d’eau, conciliant les usages et le bon fonctionnement des milieux aquatiques de manière durable dans le temps ou en situation de crise sécheresse. Elle se traduit concrètement par les actions suivantes :
• les schémas hydrauliques simplifiés,
• les plans de gestion des étiages (PGE),
• les plans de gestion de la rareté de l’eau,
• la gestion de crise.

Plus de détails sur la gestion de l’eau sur le site de la DREAL Occitanie http://www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr/

Carte du réseau hydrographique de la région Occitanie

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