BSH des nappes du bassin Adour-Garonne au 1er mars 2017

Le Bulletin de Situation Hydrologique (BSH) est un outil de veille hydrologique qui permet de suivre l’évolution du débit des principaux cours d’eau et des réserves en eaux souterraines, notamment en période d’étiage.

Vous pouvez retrouver plus d’informations sur la manière dont le Bulletin de Situation Hydrologique des nappes est calculé par le BRGM ici.

Les 6 indicateurs et les 32 points de suivi du bassin Adour-Garonne sont décrits dans l’article suivant.

Commentaire général au 09/03/2017 :
L’ensemble des nappes du bassin Adour-Garonne montre une situation de hausse des niveaux en ce début d’année 2017. Après un automne où les précipitations ont été peu importantes, le processus de recharge des nappes s’est entamé tardivement, le plus souvent à partir de février uniquement. Les niveaux restent très bas pour les aquifères calcaires du Crétacé supérieur du Périgord et du bassin angoumois et pour la nappe du Plio-Quaternaire aquitain. Le déficit de recharge est moins marqué pour les nappes alluviales, où les niveaux sont modérément bas, et même autour de la moyenne pour les aquifères alluviaux de l’Adour et du Gave de Pau. Les aquifères calcaires karstifiés du Jurassique moyen et supérieur se situent quant à eux dans un état intermédiaire. Début mars 2017, le déficit de recharge automnale n’était donc pas résorbé par les précipitations du début d’année, qui ont néanmoins permis d’amorcer une hausse des niveaux.

Aquifères calcaires libres du Crétacé supérieur du Périgord et du bassin angoumois
Les aquifères karstiques du Crétacé montrent une dynamique à la hausse en février, après une phase de stabilisation, voire de baisse, en fin d’année 2016 et début d’année 2017. La recharge ayant été très limitée jusque-là, les niveaux restent très bas.

Nappes alluviales de la Garonne aval et de la Dordogne
Les niveaux piézométriques des nappes alluviales de la Garonne aval et de la Dordogne sont en augmentation sur les deux premiers mois de l’année 2017, indiquant une recharge plus marquée qu’en fin d’année 2016. Les niveaux atteints restent cependant modérément bas, aussi bien pour la nappe alluviale Garonne aval que pour celle de la Dordogne.

Nappe du Plio-Quaternaire aquitain
Le niveau des nappes du Plio-Quaternaire, stabilisé fin 2016, est reparti à la hausse en ce début d’année 2017. Suivant les secteurs, cette tendance a démarré entre début janvier et début février. Les niveaux restent cependant très bas du fait du déficit de pluviométrie dans les mois précédents.

Nappes alluviales de l’Adour et du Gave de Pau
La dynamique piézométrique   des nappes apparaît en hausse en ce début d’année 2017, après la stabilisation, voire la légère baisse de la fin d’année 2016. A l’exception de la partie amont de l’Adour, les nappes alluviales ont réagi aux précipitations de mi-janvier et début février, qui ont contribué à faire rapidement remonter les niveaux. En amont de l’Adour, la piézométrie, stable en janvier, est repartie plus nettement à la hausse en février, mais ce retard explique un niveau modérément bas. Dans l’ensemble, les niveaux sont cependant proches de la moyenne pour cette époque de l’année.

Nappes alluviales de la Garonne amont et de ses principaux affluents
Les niveaux des nappes alluviales de la Garonne amont et de ses principaux affluents, après une période de stabilité en fin d’année 2016 qui s’est prolongée en janvier 2017, sont repartis à la hausse en février, une hausse déjà entamée courant janvier pour la partie la plus amont de la nappe de la Garonne. Inversement, pour l’Ariège, la baisse s’est poursuivie jusqu’à mi-février, avant que la tendance ne s’inverse. Globalement, les niveaux sont modérément bas, mais restent proches de niveaux classés comme bas.

Aquifères calcaires karstifiés libres du Jurassique moyen et supérieur
Les niveaux piézométriques des calcaires karstifiés libres du Jurassique moyen et supérieur, stabilisés en fin d’année 2016 et en janvier 2017 dans la région Poitou-Charentes, sont repartis à la hausse en février. Du fait de ce retard de recharge, le niveau des nappes est bas à très bas. La situation est moins critique pour les sources, dont le débit est modérément bas à moyen.

Vous pouvez également consulter le BSH national au 1er mars 2017 ici :

Note d’information sur l’état des nappes d’eau souterraine.

Carte de France de la situation des nappes au 1er mars 2017.

Revenir en haut

Archives BSH 02/2017 - 03/2023